Qualité de l'eau en France

qualité eau
27/03/2012
Mardi dernier, l'UFC Que Choisir a dévoilé une analyse assez préoccupante sur la qualité de l'eau distribuée en France. En effet, selon l'analyse, près de deux millions de consommateurs auraient accès à de l'eau polluée, écrit l'association, qui précise que « le cocktail des principaux polluants décelés met en évidence les graves menaces que la pression agricole fait peser sur la ressource ».

« Si 97,5% des Français ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité, en revanche près de deux millions de consommateurs paient, eux, pour une eau non conforme aux critères règlementaires. Le cocktail des principaux polluants décelés (pesticides, nitrates, sélénium) met en évidence les graves menaces que la pression agricole fait peser sur la ressource », note l’Agence.

L’analyse met en exergue que les départements où l'agriculture intensive est la plus présente sont davantage concernés : ainsi, plus d'un million de consommateurs reçoivent une eau contaminée en pesticides, en nitrates et en sélénium dans le Bassin Parisien (Eure-et-Loir, Loiret, Seine-et-Marne, Yonne), le Nord et la Champagne (Pas-de-Calais, Marne, Aube).

En cause, la présence de pesticides et de nitrates, directement liée aux activités agricoles, et qui aurait, selon l'UFC-Que choisir, un double impact à la fois sur la santé et sur le porte-monnaie des usagers. «Alors que l'agriculture est à l'origine de la pollution en nitrates et pesticides respectivement pour 74% et 90%, ce sont les consommateurs qui supportent, via la redevance pollution, l'essentiel (près de 90%) de la facture. Au final, les pollutions agricoles génèrent sur la facture d'eau des dépenses supplémentaires annuelles au minimum comprises entre 640 et 1140 millions d'euros, soit de 7% à 12% de la facture d'eau des ménages français», explique l'association dans un communiqué.
L'UFC-Que choisir réclame donc « une protection efficace de tous les captages », « une application du principe pollueur-payeur dans le domaine des pollutions agricoles » et que « les aides de la politique agricole commune soient réservées aux modes de production s'inspirant des agricultures intégrées et biologiques ».

« L’enjeu d’une eau de qualité est primordial, tant du point de vue du pouvoir d’achat, que de l’environnement. Il faut en effet rappeler que, comparée à l’eau en bouteille, l’eau du robinet remporte le match haut la main. Elle est ainsi à qualité équivalente, jusqu’à 130 fois moins chère que sa rivale en bouteille plastique et contribue près de mille fois moins à l’effet de serre », note UFC-Que Choisir.
L’UFC-Que Choisir ne peut plus tolérer le recours aux mesures palliatives où l’eau polluée est diluée avec de l’eau conforme, ni encourager la fuite en avant consistant à percer toujours plus de captages.

Afin que les pollutions agricoles soient stoppées à la source, l’UFC-Que Choisir demande aux pouvoirs publics nationaux et européens :
·         Une protection efficace de tous les captages ;
·         Une application du principe constitutionnel pollueur-payeur dans le domaine des pollutions agricoles pour dissuader les pratiques agricoles polluantes ;
·         Que les aides de la Politique Agricole Commune (PAC) soient réservées aux modes de production s’inspirant des principes des agricultures intégrées et biologiques.
En tout état de cause, décidée à informer les consommateurs sur la qualité de leur eau du robinet et les bons réflexes en matière d’eau potable, l’association a mis à disposition sur son site les résultats, commune par commune, de ses relevés, peut on lire dans un communiqué de presse.

Source : http://www.actualites-news-environnement.com
 

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