En mai, Legio, fais ce qu'il te plait !

En début de mois, c'est à Cambrai que les analyses annuelles ont révélées tout d'abord la présence d'une contamination, sur les réseaux du stade Liberté. la Ville de Cambrai a donc décidé de fermer leur accès jusqu'à nouvel ordre. « Notre prestataire nous a prévenus ce matin qu'un taux de légionelles dans l'eau était légèrement supérieur à la normale, explique Laurent Mariolle, responsable de la communication pour la Ville de Cambrai. En attendant le résultat d'analyses complémentaires, nous avons donc décidé de fermer les vestiaires. » Une décision on ne peut plus logique mais qui n'est pas sans poser quelques petits problèmes organisationnels plus que de santé publique rassure-t-on du côté de Cofely, au regard du très faible taux constaté.
Le jeudi suivant, on apprenait également que les habitant de l'immeuble la Nouvelle Madeleine, à Marcq en Baroeul (59), étaient à nouveau en conflit avec la bactérie, a qui on recommandait donc de ne plus utiliser les douches le temps de maitriser la prolifération.
Pour finir, ce jeudi 14, c'est la piscine de Brunoy, dans l'Essone, qui est fermée, pour une période initiale de 15 jours, le temps de réaliser un traitement et d'en vérifier l'efficacité.Le rapport, rendu mardi, dévoile que, dans les eaux de Brunoy, a été détecté un taux trop élevé de la bactérie.
« Le fait d'en avoir dans des piscines, c'est normal. Mais là, nous avons dépassé le seuil d'alerte », décrypte-t-on à l'agglomération qui gère les bassins du secteur. Soit 8 600 UFC (Unité Formant colonie) par litre dans les vestiaires et 25 000 en fin de circuit du retour de boucle. « C'est un tout petit dépassement. Ça devient inquiétant quand on est à 100 000 », rassure-t-on au Val d'Yerres.
Rappelons quand même que le seuil d'action fixé par l'Arrété du 01 février 2010 est à 1000 UFC/L, Et que ce seuil n'a pas été fixé sans raison.