Cas de Légionellose à Villeneuve d'Ascq

La patiente âgée d'une cinquantaine d'années, dont l'état s'est amélioré, est désormais sortie du service de réanimation pour être accueillie en pneumologie. Prévenue, l'agence régionale de santé a aussitôt donné ses recommandations à LMH qui a alerté les locataires de la résidence.
Le courrier d'alerte a été adressé lundi aux locataires de la résidence Château.

Lundi, les habitants de la résidence Château ont reçu dans leur boîte aux lettres un courrier de leur bailleur, LMH les informant d'une suspicion de cas de légionellose chez une locataire de l'immeuble. La lettre était accompagnée d'une plaquette consacrée à cette maladie et aux précautions à prendre.

« On nous a recommandé de ne plus prendre de douches dans les prochains jours en attendant le résultat des analyses qui seront communiquées prochainement », confie cette habitante. « Les résultats de ces analyses confiées à l'Institut Pasteur nous parviendront mardi car il faut une dizaine de jours. Aujourd'hui, il n'y a absolument rien qui permet de déterminer l'endroit exact où cette dame a contracté la légionellose. Et c'est toute la difficulté pour nous. Car dans un registre de précaution L'ARS (agence régionale de santé) nous demande de communiquer mais en aucune manière il est avéré que cette personne l'a attrapée dans son logement. Tous les cas de figure sont possibles, c'est d'autant plus vrai que la fille de cette dame n'est pas touchée », explique-t-on du côté du bailleur social.

Par ailleurs, certaines personnes peuvent présenter des fragilités qui les exposent plus que d'autres à la maladie. À la demande de LMH, dès mardi, des prélèvements ont été effectués sur le réseau mais aussi dans le logement de la personne touchée. Cela bien sûr pour aider à déterminer l'origine de l'infection mais surtout pour mettre éventuellement en évidence une contamination locale. D'ailleurs à cet égard, LMH a rappelé les consignes de nettoyage et de désinfection de la robinetterie.

« Les deux cas de contamination les plus fréquents s'observent sous la douche par inhalation ou lorsqu'on se rince les dents avec l'eau du robinet. » LMH attend maintenant les résultats des analyses pour, le cas échéant, intervenir dans le réseau. Un cas s'est présenté il y a quelques années dans le quartier de Lille-Moulins qui s'était soldé par le décès d'une dame âgée. Poursuivie par une autre personne atteinte de la maladie, l'ARS avait démontré qu'on ne pouvait imputer la responsabilité au propriétaire car le problème était lié à un défaut d'entretien des équipements locatifs.

Sources : legionellose.blog.fr